Ancien directeur sportif de l’Olympique Lyonnais Juninho a fait son retour en France. Depuis quelques semaines, il est l’invité de l’émission de ‘Rothen s’enflamme’ l’émission de Jérôme Rothen diffusée sur les ondes de RMC. Le Brésilien en a profité pour régler ses comptes avec son ancienne direction à l’OL et il charge Jean-Michel Aulas et Rudi Garcia.
Dans l’émission de Jérôme Rothen, il a fait une sorte de bilan de son passage dans le Rhône en tant que directeur sportif et il revient sur sa relation avec le président des Gones. S’il l’a toujours considéré comme un ‘second père’ notamment lors de sa carrière sous le maillot rhodanien, les rapports entre les deux hommes se sont vraiment détériorés et leur histoire d’amour semble désormais être un lointain souvenir. « Si je pardonnerai un jour à Aulas ? Je n’aime pas le mot pardon. Mais il est allé vraiment loin et il le sait. Et ça ne se fait pas. » A-t-il expliqué avec beaucoup d’amertumes.
Natif de Recife au Brésil, il a également chargé Rudi Garcia, entraîneur avec qui il a tenté de travailler en vain. L’ancien coach de Lille ou encore de la Roma étant diamétralement opposé aux valeurs de ‘Juni.’ « Bien sur qu’il n’y avait que les Brésiliens qui arrivaient, car ils aimaient gagner, ce sont des compétiteurs. Après Rudi a dit que Juninho protège les Brésiliens. Ca c’est faux. Regardez la mentalité de cet entraîneur.. C’est là que Jean-Michel Aulas rate, parce que je lui disais tout. Je regardais les entraînements de Rudi. C’était tous les jours la même chose. Tous les jours la même chose. Parfois j’ai essayé de discuter. (…) Cela commençait à gêner Rudi mais la porte était fermée », a ainsi confié le désormais consultant sur RMC.
« Ce n’est pas moi tout seul qui est dit non à Blanc »
Au cours de cette interview, l’ancien directeur sportif de l’OL est revenu sur l’histoire avec Laurent Blanc et il tient à remettre les choses au clair. S’il a refusé d’offrir le poste d’entraîneur à Laurent Blanc, il n’était pas seul à prendre cette décision. « Ce n’est pas moi tout seul (qui a dit non à Laurent Blanc). J’ai tourné la page, j’ai été déçu avec beaucoup de choses, peut-être que lui aussi. Si j’avais refusé Laurent Blanc, j’aurais assumé mes choix en tant que directeur sportif. Après, on a commencé à créer une osmose dans le vestiaire. » A terminé le Sud-Américain qui a quitté ses fonctions en tout début d’année. Une sorte d’hypocrisie règne au sein de la direction, car après avoir évincé Laurent Blanc au profit de Rudi Garcia, Jean-Michel Aulas et Vincent Ponsot ont finalement décidé de faire machine arrière et confier les commandes de l’équipe au ‘Président’ Laurent Blanc.
