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Alexandre Lacazette pense que le fameux ADN lyonnais doit disparaître

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Capitaine de l’Olympique Lyonnais depuis son grand retour dans son club formateur, Alexandre Lacazette est plus que jamais conscient des difficultés et de la crise que traverse le club depuis pas mal de saisons maintenant. Revenu à l’OL l’été dernier en compagnie de Corentin Tolisso, le ‘Général’ se rend bien compte de la gravité de la situation et il a même poussé un coup de gueule afin de faire réagir sa direction.

 

Recruté libre par les dirigeants lyonnais au cours du dernier mercato hivernal, le buteur rhodanien s’est confié sur les maux de l’équipe au travers d’une interview pour le média ‘So Foot.’ S’il est revenu pour aider le club à retrouver le chemin de la victoire et pourquoi pas d’une qualification en Coupe d’Europe, il incarne également avec Anthony Lopes, Corentin Tolisso et les jeunes pousses du centre de formation (Gusto, Caqueret, Lukeba, Cherki…) le renouveau et la nouvelle stratégie de la direction qui est de retrouver ce fameux ‘ADN lyonnais’. Une stratégie vouée à l’échec selon notre capitaine qui se montre très cash. « Je pense qu’il faut arrêter avec ça. On l’a eue parce qu’à une période où le club allait mal, on a utilisé beaucoup de joueurs du centre et ça a permis à l’équipe de rester en haut. Nous avions forcément cet ADN parce que nous étions quasiment tous issus du centre et que nous avions compris le projet, mais là, même si nous sommes encore nombreux à avoir été formés ici, la plupart des joueurs sont très jeunes et encore en période d’apprentissage. » Déclare-t-il en envoyant un message fort à ses dirigeants.

 

Lacazette piquant et pas convaincu par le rachat de John Textor

 

Au cours de long entretien, Alexandre Lacazette a aussi évoqué le projet lyonnais et il a adressé un petit message au nouvel actionnaire majoritaire John Textor. Il a du mal à être convaincu par les ambitions de l’Américain. « Le projet de l’Olympique Lyonnais avec John Textor ? Je pense que l’avenir se joue sur le terrain, avec nous, les joueurs. Si on performe et qu’il y a l’Europe chaque année, le club va continuer à exister. Si un président met 100 millions d’euros par an mais qu’on ne se qualifie pas, le club mourra. Donc c’est bien qu’il y ait un nouvel investisseur, qu’il donne un coup de main, mais encore une fois, tout se joue sur le terrain. » Une manière pour Alexandre Lacazette d’assumer ses responsabilités en tant que cadre de l’effectif.

Avant de faire siffler les oreilles de la direction, Jean-Michel Aulas en tête et pointer du doigt la culture des clubs de football professionnels, dont l’OL fait bien évidemment partie : « La culture club ? C’est très business. Pour les clubs, on est… Je ne sais pas si je peux le dire… On est un peu de la marchandise, quoi… À l’époque on parlait moins de droits télé, il y avait beaucoup moins d’argent. » Voilà qui a le mérite d’être clair.

 

 

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