Ce vendredi soir, l’OL reçoit le Toulouse Football club au Groupama Stadium dans le cadre du match d’ouverture de la 10e journée de Ligue 1. Une rencontre capitale pour la suite de la saison et même devenue vitale pour l’avenir à court terme de Peter Bosz sur le banc rhodanien.
Après quatre défaites de suite en championnat, trois à l’extérieur (Lorient, Monaco, Lens) et une à domicile (Paris), l’Olympique Lyonnais reçoit le promu toulousain avec la peur au ventre et l’obligation de faire un résultat devant son public. Tout autre scénario qu’une victoire pourrait très clairement pousser Peter Bosz vers la sortie. Si le président lyonnais Jean-Michel Aulas et son bras droit Vincent Ponsot soutiennent, aux premiers abords l’ancien technicien du Borussia Dortmund, leur patience à des limites et un mauvais résultat contre le TFC pourrait bien être la goûte de trop pour l’état-major de l’OL.
Sous contrat avec Lyon jusqu’en juin 2023, Bosz est susceptible de perdre sa place dans les prochains jours et il faudra lui trouver un remplaçant le plus vite possible. Si Claudio Caçapa peut récupérer l’intérim pendant quelques semaines, le Brésilien n’a pas les capacités pour prendre les commandes de l’équipe à long terme. Avec encore 8 mois de contrat à respecter, Peter Bosz ne partira pas les mains vides et il touchera une indemnité en cas de départ de l’OL. Comme l’a révélé ‘l’Equipe’ il y a quelques semaines, le Néerlandais émarge avec un salaire de 250 000 euros brut par mois sans les bonus associés. En cas de licenciement avant la fin de son bail, Lyon sera dans l’obligation de lui offrir 2 millions d’euros d’indemnités. Autant dire que le cas Peter Bosz est devenu un caillou dans la chaussure des dirigeants qui gèrent également le processus de vente au fonds de John Textor Eagle Football prévu le 21 octobre prochain. Affaire à suivre…
