Laurent Blanc et Moussa Dembélé se sont présentés en conférence de presse ce jeudi midi afin de s’exprimer avant une nouvelle journée de championnat. Samedi après-midi à 17 heures, les Gones ont rendez-vous avec le Montpellier HSC pour le compte de la 12e journée de Ligue 1.
Voici un petit florilège de leurs déclarations en commençant par notre attaquant qui a retrouvé une place de titulaire en pointe avec Alexandre Lacazette lors du match et la défaite 3 buts à 2 contre le Stade Rennais dimanche dernier.
Quel est votre avis sur le Montpellier HSC ?
« Montpellier c’est Montpellier on se concentre sur nous. Mais oui, le fait qu’ils aient changé d’entraîneur peut pousser certains à vouloir se montrer. C’est à nous d’être prêt samedi à 17h. À domicile ou à l’extérieur on veut gagner. On doit jouer à l’extérieur comme si c’était à la maison. La période actuelle, on le vit mal forcément. On est des compétiteurs, on veut gagner. La chance va tourner. Le plus important c’est de prendre des points le plus rapidement possible. Une série sans victoire cela plombe forcément. Sans victoire on a un peu le moral en bas. C’est à nous de changer les choses. »
L’équipe a-t-elle repris confiance avec l’arrivée de Laurent Blanc sur le banc ?
« Il faut travailler la tête et les jambes. Il faut rester ambitieux et travailler. La chance va tourner. Le coach met l’accent sur le collectif, la confiance. Il faut essayer de garder la bonne humeur. Il faut avoir confiance en nous et le retranscrire sur le terrain. Avec le temps, le travail et l’abnégation cela va revenir. Il y a du mieux mais il n’y a pas la victoire au bout. On a combiné et marqué des buts mais on en a encaissé plus. Il faut encore améliorer le négatif pour le prochain match. »
Quels sont les apports de Blanc depuis son arrivée ?
« Avec le nouveau coach, tout le monde veut se montrer. Il peut y avoir une redistribution des rôles mais cela passe par l’entraînement. C’est aux joueurs de faire ce qu’il faut. Chaque coach a sa philosophie de jeu. On a eu beaucoup de séances et cela nous a fait bien pour créer des automatismes. C’est bien pour la suite. Contre Rennes on s’est trouvé plus facilement et on essaye de créer cette alchimie entre les joueurs. Tout le monde veut se donner à 100% pour l’équipe. »
D’un point de vue personnel, que pensez-vous de votre duo avec Alexandre Lacazette ?
« C’est plus facile de jouer avec un joueur comme lui. Mais il faut du temps pour trouver des automatismes. On se trouve de plus en plus facilement. On est complémentaires. Alex aime bien décrocher. Moi j’aime bien rester devant et faire mes appels. J’essaye de rajouter du poids dans la surface. On est complémentaires. Je me sens de mieux en mieux. Quand tu ne joues pas tu perds un peu de condition physique. Mais je travaille à l’entraînement. Le coach nous donne de la confiance et c’est à nous de lui rendre sur le terrain en donnant tout pour prendre les trois points. »
Au tour de Laurent Blanc
Faites-nous un point médical coach
« Jérôme Boateng a eu l’autorisation du club pour aller en Allemagne. Oui il postule pour le match de Montpellier car on le récupère vendredi. Corentin Tolisso, Corentin… Grosse déception pour ce joueur car on en avait discuté et il mettait beaucoup d’espoir sur le fait d’aller bien. Il est reparti pour quelque temps en dehors de l’équipe. »
Que retenir de positif après la défaite à Rennes ?
« Il faut essayer de gommer les erreurs. Le jeu amène les erreurs. On doit continuer dans la responsabilité et la prise de risque dans le jeu. On ne s’est pas affolé. Dans le jeu, on a été plus que bons et on a maintenu Rennes dans le cœur du jeu. On a marqué deux buts et on a eu des situations offensives, notamment une possibilité de mener deux à zéro. Il faut rester ambitieux dans le jeu. Les joueurs avec ballon, même si cela peut être mieux, ne se sont pas cachés. Quand on a le ballon on ne panique pas. »
Quel est l’état d’esprit qui règne aujourd’hui au club ?
« On a un groupe de 20 ou 23 mais dans notre situation un petit peu d’urgence, certains doivent prendre plus de responsabilités que d’autres. En particulier ceux qui ont vécu ce genre de choses ailleurs. J’ai rencontré tous mes joueurs, on arrive à la fin des entretiens individuels et on dit que l’on a besoin de tout le monde. En ce moment il y a des joueurs qui piochent au-delà de 50-60 minutes. Donc je sais que même si on mène le jeu il va falloir faire des changements car on risque la blessure et que les joueurs vont piocher. On veut proposer quelque chose d’intéressant, les joueurs l’ont compris. Mais pour cela il faut être prêt physiquement. »
Comment trouvez-vous vos joueurs sur le plan physique ?
« Oui je trouve les joueurs en dessous sur le plan athlétique mais il ne faut pas trop charger non plus pour en garder le jour du match. On va fonctionner comme ça jusqu’à la trêve. On veut les faire progresser athlétiquement mais aussi ne pas les blesser. En termes d’investissement et d’engagement, je leur ai dit après Rennes, on pouvait espérer mieux. J’étais déçu pour eux car ils ont donné beaucoup depuis que je suis arrivé. Du travail tout ensemble avec du jeu et des oppositions. Ce n’était pas une revue d’effectif mais j’ai fait venir les joueurs de la réserve pour travailler sur la distance d’un match comme celui de samedi. »
Quel est l’objectif dans l’immédiat ?
« Je me répète mais nous devons prendre des points. C’est difficile de se dégager de la crise de résultats. Tout le monde leur rappelle, les journalistes et leur entourage. S’il y avait eu de bons résultats à Lyon je ne serais pas là pour en discuter. Je pense que l’on est capable de mieux faire. Le dire c’est bien, le faire c’est mieux. Il faut travailler mais il y a quand même une situation d’urgence. Je le répète. On est là pour prendre des points en deuxième partie de saison mais aussi maintenant. On avait cinq matchs pour cela, il y en a encore quatre. Si Lyon avait bien débuté, si tous les joueurs avaient donné satisfaction, on ne serait pas là en train de discuter. C’est un fait. On essaye de voir comment améliorer les choses avant le mois de novembre et après on aura plus de temps pour travailler. L’état d’urgence c’est un grand mot mais la priorité ce sont les quatre matchs qui arrivent. »
Quel souvenir Montpellier vous évoque-t-il ?
« Montpellier c’est particulier. C’est là où j’ai commencé, c’est là où tout a commencé. Mais le stade n’était pas comme ça. J’espère qu’ils auront un nouveau stade. Cela veut dire que le temps passe. Sur l’aspect de se concentrer sur nous, je me concentre beaucoup sur mon équipe surtout que je l’ai prise il y a dix jours. Sur l’adversaire, il vient de changer d’entraîneur. Je préfère me concentrer sur mon équipe tout en ayant beaucoup de respect pour Montpellier. »
