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Paris FC – OL : les Gones se dirigent vers un match perdu et une élimination en Coupe de France

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Vendredi soir, le match de 32es de finale de la Coupe de France entre le Paris FC et l’Olympique Lyonnais n’a pu aller à son terme. Les deux équipes n’ont pu disputer la deuxième mi-temps suite aux débordements dans les tribunes du stade Charléty. Résultat, la commission de discipline de la FFF qui a décidé de se réunir mardi pourrait bien donner la victoire aux Parisiens sur tapis vert et éliminer l’OL de la compétition.  

 

Scène de chaos à Charléty vendredi soir à la mi-temps du match entre le PFC et l’OL. Un peu moins de quarante-huit heures après ces malheureux incidents, « Le Parisien » mais également « l’Equipe » précisent que « l’on s’oriente vers un match perdu pour l’OL. Après le jet de bouteille sur Dimitri Payet lors d’OL-OM, fin novembre, il y a un facteur aggravant de récidive. Et le déroulement des faits de vendredi soir accable les supporteurs rhodaniens, car ils ont provoqué le mouvement de foule. Le Paris FC ne veut pas entendre parler d’un match remis ou rejoué à huis clos sur terrain neutre et précise que « s’il risque de son côté, une suspension de terrain, un sursis ou encore une forte amende, il devrait normalement disputer les 16es de finale ». expliquent ainsi les deux médias.

Après cette nouvelle soirée de chaos pour le football, le parquet de Paris a décidé d’ouvrir une enquête pour « violences volontaires au sein d’une enceinte sportive ayant entraîné une incapacité de travail inférieure ou égale à huit jours ». Pour le moment, deux personnes blessées (un supporter et un policier) mais aucune interpellation.

 

Ce que l’on sait ou pense savoir sur les origines de la rixe

 

Vendredi soir, entre 500 à 600 supporters ou membres des groupes ultras de l’OL, dont 200 classés à risques étaient présents au stade pour encourager les Gones. Une partie d’entre eux sont même arrivés et ont rejoint leur parcage avec plusieurs minutes de retard, suite à un retard de leur TGV, avant de prendre un bus pour rejoindre le stade Charléty dans le troisième arrondissement de Paris. Si le PFC n’est pas le responsable de cette catastrophe, il devrait tout de même être sanctionné par la commission après un certain laxisme surtout au moment des fouilles. Plusieurs personnes ont pu rentrer dans le stade, armés de chaîne de vélo, fumigènes, bombes agricoles, barres de fers et même nunchaku.

Ce dimanche, le quotidien « l’Equipe » nous informe également que la soirée aurait aussi dégénéré à cause de la présence d’anciens membres du groupe Karsud (groupuscule d’ultras du PSG, ayant appartenu au Virage Auteuil et dissous avec le plan Leproux il y a quelques années). Ces derniers aussi présents dans l’enceinte auraient aurait déclenché les hostilités en jetant des pétards sur les supporters de l’OL. La suite on la connaît…

 

Qui sont ces groupes ? 

 

Même si rien n’est encore prouvé et il faut rester très prudent mais surtout attendre les conclusions de l’enquête, les affrontements de vendredi auraient opposé des membres de groupes ultras, annexes au football. Selon nos informations, des membres de la Mezza Lyon (groupe fasciste de hooligans à Lyon) mais aussi des Zouaves (groupe fasciste de hooligans à Paris) et possiblement certains de MesOS (groupe fasciste de hooligans à Reims) se seraient retrouvés avec Karsud pour en découdre dans les tribunes.

Provocations, violences, insultes fascistes vis-à-vis des autre spectateurs venus pour assister à la rencontre ont aussi eu leu… Pour en savoir plus et avoir le fin mot de l’histoire, il faudra encore attendre les nouvelles des autorités compétentes. Des sources expliquent même que certains n’avaient même pas de billets pour la rencontre. Autrement dit, ils étaient là pour « foutre le bordel. »

 

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