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Voici les raisons qui ont poussé Wendie Renard à prolonger son contrat avec l’OL

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Capitaine emblématique de l’OL Féminin, Wendie Renard a signé une prolongation de contrat jusqu’en juin 2026 ce lundi. La défenseure et leader(e) des Fenottes souhaite s’installer dans la durée avec son club de toujours et elle nourrit de très grande ambition pour la suite. 

 

Au cours d’un long entretien accordé à ‘RMC Sport’, la Lyonnaise s’est exprimée sur ce choix de carrière et elle explique les raisons qui l’ont poussé à s’engager sur la durée avec l’Olympique Lyonnais. « C’est vrai que je voulais partir parce que j’avais des opportunités, et j’avais envie de continuer à grandir, gagner ailleurs, connaître une autre culture, pouvoir faire grandir un autre championnat. Avoir la perspective quelque part de faire venir d’autres joueuses. J’ai toujours dit que si je partais ce n’était pas pour les vacances mais pour continuer à gagner. On a bien discuté de cela avec le président, et Vincent Ponsot. Je suis quelqu’un d’ambitieuse, je veux continuer à gagner, voir un OL conquérant. C’est le club qui m’a fait confiance dès le premier jour parce que j’aurais pu retourner en Martinique et ne pas pouvoir vivre mes rêves.

J’ai eu cette opportunité, et on a grandi ensemble. On s’est structuré année après année. Cela n’a pas été facile, même si j’ai toujours dit que je sais où je suis. Et que, pour moi, l’OL est le meilleur club dans tous les aspects. Mais j’avais cette envie d’aller voir ailleurs. Ton histoire avec ce club est encore à faire et à continuer. On s’est alors assis avec mon conseiller, et on a décidé de rester. » A avoué la Martiniquaise.

 

« Cet ADN du club est important, il faut mouiller le maillot et respecter toutes ces personnes qui travaillent pour le club »

 

Wendie Reanrd qui a même fêté sa 100e sous le maillot rhodanien récemment a poursuivi en remerciant le club qui lui tout donné et elle fait passer un message de respect le plus clair possible. « Par moment, je ne me rends pas compte de la personne que je suis au sein du club, et d’une manière générale. Car j’ai toujours pensé collectif. Même si je suis la capitaine depuis plusieurs années, toute seule, je ne peux pas y arriver. On est un groupe, un staff. Je l’ai appris auprès des anciennes. Cet ADN du club est important, il faut mouiller le maillot et respecter toutes ces personnes qui travaillent pour le club. » Poursuit-t-elle.

Avant de revenir sur le niveau de la D1 Arkema et les progrès que le foot féminin a fait depuis plusieurs années. « Certains pays avaient du retard, mais ils nous ont passé devant. Nous avons deux clubs, Paris et Lyon, sans vouloir manquer de respect aux autres, qui attirent les joueuses étrangères, c’est une chance. Même à Fleury, Montpellier, ou à Soyaux. Il faut réussir à professionnaliser ce championnat, poursuit-elle dans l’interview. C’est important, car c’est comme cela que l’on va franchir les paliers, attirer les sponsors. Même au niveau des terrains, il y a un cahier des charges à revoir. La promotion de la discipline passe par de belles installations pour permettre à la télévision de filmer correctement, c’est aussi important d’avoir un bon terrain pour jouer. En Angleterre, c’est clean, en Espagne c’est nettement mieux. » A terminé la joueuse de 31 ans qui prépare avec beaucoup de professionnalisme la finale de le Ligue des champions contre le Barça le samedi 21 mai prochain.

 

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