Recruté par l’Olympique Lyonnais lors du dernier mercato estival en provenance de l’Ajax Amsterdam, Nicolás Tagliafico a déjà justifié ce choix de la part des dirigeants rhodaniens. Estampillé comme un véritable ‘guerrier’ sur le terrain, il ne failli pas à cette réputation et celui que l’on surnomme même le ‘pitbull’ s’est confié sur le début de la saison avec l’OL mais pas que…
Parti au Qatar afin de participer à la Coupe du monde avec la sélection argentine et aux côtés des stars Lionel Messi, Angel Di Maria ou encore Paulo Dybala, notre latéral gauche s’apprête à disputer dans une petite heure le premier match de Coupe du monde de l’Albiceleste face à l’Arabie Saoudite. Avant cela, il a donné une interview exclusive dans les colonnes de ‘l’Equipe’ et il est revenu sur le début de saison des Gones qu’il estime comme assez moyen, comme la plupart des supporters : « Personne n’aime se retrouver dans la situation qui est la nôtre au classement. J’essaie de faire ce que je peux pour aider Lyon à retrouver sa place. On n’a pas de temps à perdre à se plaindre. On doit se mettre au travail. Parfois, il faut toucher le fond pour se relever avec plus de force. » Explique l’Argentin.
Avant de se confier et revenir sur ce fameux surnom de ‘pitbull’ : « Mon surnom vient de ma manière de jouer. Je ne suis pas très grand, râblé, comme un petit chien qui a l’air inoffensif mais qui peut être très agressif. Sur le terrain, je suis un guerrier. Je donne tout. On a tous des points faibles et je compense les miens avec cette intensité. Je n’ai peur de rien. Mon père avait des vidéos de moi, gamin, où je suis sur un vélo et m’amuse à percuter un mur. Je recule, je refais un tour et bam, je reviens me cogner. Je suis le quatrième garçon de la famille et le quatrième, tu le laisses se débrouiller. Il apprend seul, y compris les coups. Résultat, c’est moi le plus dur au mal. » Lance l’international argentin qui est bien décidé à faire une grande Coupe du monde et aider l’OL à retrouver une coupe d’Europe la saison prochaine.
Une future carrière d’entraîneur ?
Tagliafico s’est aussi confié sur son après carrière et il souhaite endosser le costume d’entraîneur, lui qui est un fan de la tactique et qui apprends tous les joueurs auprès de ses différents coachs. « J’adore la tactique ! J’aimerais devenir entraîneur. En tant que joueur, on pense au foot 3 ou 4 heures par jour. Entraîneur, c’est 24 heures sur 24. Il doit gérer 25 joueurs, le staff. Le management, la stratégie, la tactique, ça me passionne. Si tout va bien, je pense commencer les cours (pour les diplômes d’entraîneur) l’an prochain. Je veux encore jouer mais juste pour me préparer. » Termine le natif de Rafael Calzada. Toute notre rédaction souhaite bonne chance à notre numéro 3 pour cette Coupe du monde 2022 au Qatar.
