La défenseure canadienne de l’Olympique Lyonnais, Vanessa Gilles ne devrait pas s’éterniser au club. La joueuse de 27 ans ne restera pas au club la saison prochaine mais avant de faire ses valises, elle nourrit de grandes ambitions, notamment en Ligue des champions.
Recrutée par le club lyonnais en septembre 2022, afin de pallier à la grave blessure de Griedge Mbock, la Canadienne Vanessa Gilles s’est parfaitement intégrée à sa nouvelle équipe. Une adaptation éclaire pour l’ancienne joueuse des Girondins de Bordeaux qui connaît le championnat sur le bout des doigts, d’où la rapidité de son adaptation. « Vanessa s’est très vite intégrée, à la fois sur le terrain et en dehors, essentiellement en raison de ses qualités de sportive mais aussi ses qualités humaines. Avec Vanessa, ça peut m’offrir la possibilité d’évoluer dans la saison avec une charnière à trois, en associant les trois profils. Elle est performante sur le plan défensif mais aussi dans l’utilisation du ballon. » Confiait Sonie Bompastor ce mardi soir en conférence de presse avant la rencontre de Ligue des champions face à St-Pölten ce mercredi à 18 h 45.
Cette saison, l’OL possède une des défenses les plus prolifiques du continent avec son fameux duo Renard – Gilles avec seulement 3 buts encaissés par les Rhodaniennes. Une association qui marche même si la Canadienne ne devrait pas rester au club la saison prochaine. Gilles est annoncé partante et un éventuel retour aux Etats-Unis au Angel City FC n’est pas à exclure…
Finir en beauté avec l’OL
La défenseure de 27 ans est bien décidée à finir son aventure lyonnaise de la plus belle des manières et elle se sent comme un poisson dans l’eau avec le groupe de Sonia Bompastor. « Les victoires font du bien, mais l’ambiance dans l’équipe fait plaisir aussi. On n’a pas de blessures à part Delphine donc ça change comparé à la saison dernière. Les matchs s’enchaînent donc en tant que joueuse et compétitrice, ça fait du bien d’être toujours dans l’état d’esprit de match. C’est toujours un objectif d’avoir la meilleure défense. On veut toujours le meilleur de nous-même, donc ne pas se satisfaire du minimum et des trois buts encaissés. J’ai beaucoup appris sur le travail avec le ballon comme on a souvent la possession. Juste être à l’aise avec ça, être à l’aise dans les situations dans lesquelles je suis plus dans l’inconfort. J’ai un rôle défensif, mais aussi offensif, donc depuis que je suis là, on travaille beaucoup sur le jeu de tête. » Précise-t-elle en conférence de presse.
Avant d’évoquer le match du jour contre St-Pölten qui a perdu son premier match face à Brann Bergen la semaine dernière. « Avec Lindsey (Horan), on avait les frissons quand la musique de la Ligue des champions a retenti parce que c’est un rêve pour tout le monde. Que tu l’aies gagnée dix fois ou pas encore, ça fait les mêmes émotions, la même excitation. Ça te ramène en enfance quand je rêvais d’y participer et là, on y va pour la gagner. On sait toutes ce qu’est un tournoi et les exigences. On sait ce qu’il peut se passer dans un tournoi, donc on ne prend pas le groupe à la légère. On a vu à Prague qu’on se prépare comme si on jouait la meilleure équipe du monde. On sait ce qu’est le haut niveau et ce qu’il faut pour gagner donc on ne peut pas prendre une équipe à la légère et baisser le curseur parce qu’on ne sait jamais ce qu’il peut passer. »
Et de nourrir beaucoup d’ambitions : « L’année dernière, ce qu’il s’est passé à Chelsea nous a vraiment rapprochées encore plus, car on était toutes dans le dur. On avait les capacités pour aller la gagner et se faire éliminer comme ça a été très dur. Quand on joue la Ligue des champions, qu’on regarde les autres matchs, c’est toujours dans un coin de la tête. Ça nous motive pour cette année et le futur. S’il y a Chelsea au tirage, ça sera très intéressant (sourires). C’est le foot que tout le monde veut jouer. Jouer devant du monde que ce soit à domicile ou à l’extérieur. Ça nous touche parce qu’on va soutenir les garçons et on voit bien que les stades sont pleins. Quand on joue la Ligue des champions et que ce soit vide, ça fait de la peine. C’est super que nos groupes de supporters (OL Ang’elles et Kop Fenottes 69) nous soutiennent à Prague ou ici, c’est incroyable, on les adore, mais on aimerait que toute la ville se mette derrière nous. » Conclut Vanessa Gilles.
