Pierre Sage et son milieu de terrain belge Orel Mangala se sont exprimés devant la presse ce mercredi midi avant la rencontre de Ligue 1 face au FC Metz. Les deux hommes ont répondu aux questions de la presse avant un déplacement périlleux à Saint-Symphorien.
Un petit mot sur vos premières impressions ici ?
« Oui tout se passe très bien pour moi. C’est un championnat attractif et un peu sous-côté à mon goût. Il y a un très bon niveau et des joueurs avec beaucoup de qualités. Beaucoup de bons joueurs sortent de ce championnat et je comprends mieux pourquoi maintenant. Je suis arrivé la semaine du match contre Marseille, j’ai vu un groupe qui avait envie. Ils l’ont démontré avec la victoire face à Marseille. Ça fait du bien au moral. »
L’adaptation sur le terrain est-elle bonne ?
« Je peux encore plus participer au jeu, faire plus de courses vers l’avant. Un milieu prend du plaisir à avoir le ballon, il doit savoir défendre mais aussi attaquer. Ma bonne adaptation est liée à ma nature, mais le groupe m’a facilité la tâche. J’ai été bien accueilli et c’est plus facile de s’adapter au groupe. Il y a pas mal de Belges, je connaissais aussi Clinton Mata et Malick Fofana de vue. Je suis très reconnaissant par rapport à leur accueil. Je vais continuer à travailler. Je pense que personnellement, je peux participer encore plus au jeu. Faire des courses vers l’avant, et c’est ce que je vais travailler à l’entraînement pour être le plus en forme possible. »
La victoire est-elle obligatoire à Metz ?
« C’est un pas qu’il faut faire, il faut gagner ce genre de match contre un concurrent direct. C’est un match très important pour nous. C’est à nous maintenant de continuer à performer sur le terrain pour que tout le monde passe un bon moment au stade. »
Au tour de Pierre Sage
La victoire est-elle obligatoire ?
« Ce match, il vaut trois points comme les autres et il doit nous rapprocher de notre objectif numéro un. Vous savez les points n’ont pas d’odeur. Peu importe qui ont bat, l’important est d’être devant à la fin. On appréhende ce match match avec beaucoup d’humilité et la volonté de gagner. Au vu du rythme des équipes du bas de tableau, il est possible qu’il faille plus de 35 points pour atteindre nos objectifs. »
Qui sera disponible ?
« Tolisso ne sera pas disponible, mais il y a de grandes chances qu’il soit là contre Strasbourg. Tagliafico sera suspendu, Henrique revient et pourrait intégrer le groupe ce week-end. »
Quels sont les axes d’amélioration ?
« On doit être beaucoup plus maîtres de nos prestations. Quand on mène au score, on laisse parfois l’initiative à l’adversaire, ce n’est pas volontaire, c’est inconscient. À l’inverse, contre Nice, lorsqu’on marque le but en fin de mi-temps, on se crée d’autres situations ; on est aussi capables de jouer après avoir marqué, donc c’est également rassurant. Il y a du monde et tant mieux. On veut aligner la meilleure équipe et chacun doit l’accepter. Il y a la nécessité pour chacun de s’inscrire comme un joueur de l’équipe, même quand on joue 10 ou 15 minutes. Les statuts des joueurs peuvent évoluer d’un match à l’autre, il faut alors évoluer et rendre à l’équipe ce qu’elle nous donne. En tant que staff, on n’est pas là pour donner du temps de jeu, c’est à eux de le gagner et ils peuvent le faire toute la semaine. »
Un mot sur les performances de Maitland-Niles depuis votre prise de fonction
« Quand il joue arrière droit, il joue souvent tout sauf latéral droit. Il a des caractéristiques assez élargies. Il a la capacité de jouer dans des espaces courts. Avant, les défenseurs avaient besoin du passeport pour passer la ligne du milieu de terrain. Mais le football moderne a fait évoluer les choses. Aujourd’hui, chaque joueur doit être capable de tout faire. »
Aujourd’hui comment voyez-vous votre rôle d’entraîneur ?
« Peut-être qu’on attend le conseil de classe du premier trimestre pour faire le bilan. Au quotidien, il y a la volonté d’être le plus performant possible, c’est quelque chose qui m’anime et qui anime chaque membre du staff. Chaque jour, chaque entraînement nous apprend des choses. La bonne recette est d’être en lecture permanente de ce que l’on fait. »
