Laurent Blanc et la recrue anglaise Ainsley Maitland-Niles se sont exprimés en conférence de presse ce vendredi midi afin d’évoquer le prochain match de championnat sur la pelouse de l’OGC Nice dimanche soir pour le compte du match de clôture de la troisième journée de Ligue 1.
Voici un petit florilège de leurs déclarations en commençant par l’ancien joueur des Gunners d’Arsenal.
Comment se passe votre intégration ?
« Très bien ! Les premières semaines sont bonnes et cela m’a donné la possibilité d’apprendre et de comprendre comment le groupe joue. C’était une expérience positive de rentrer dans le match face à Montpellier même si c’était difficile par rapport au résultat final. Cela fait un moment que je n’ai pas joué pendant 90 minutes, ce sera au coach d’estimer quand je vais pouvoir être prêt. »
Pourquoi Lyon et pas un autre club ?
« J’ai eu plusieurs possibilités et j’ai pris la meilleure décision pour moi. C’est un grand club, dans un beau pays. Je veux pouvoir jouer en Europe au niveau le plus élevé. Je veux aider le club à revenir en Ligue des champions. J’ai déjà regardé la Ligue 1 à plusieurs reprises à la télévision. »
Comment expliquez-vous le début de saison et les deux défaites ?
« Il y a des hauts et des bas dans le football. Actuellement, c’est difficile mais on peut avoir des moments où on gagne sans arrêt. La saison est loin d’être terminée, il nous reste beaucoup de matchs à jouer. »
Au tour de Laurent Blanc
Un mot sur l’OGC Nice
« Nice est une bonne équipe, qui a des moyens pour recruter. Depuis 2 ou 3 ans, ils ont évolué, ça ne sera pas une partie de plaisir. S’il n’y a pas une réaction tous ensemble, ça va être problématique. Nous, on n’a pas pu faire ce qu’on voulait à l’intersaison et on a des blessés importants, mais il y a des points en jeu. »
Alexandre Lacazette est suspendu pour le match, un coup dur de plus pour vous ?
« C’est un casse-tête, oui et non. C’est l’absence d’un très bon joueur, qui représente beaucoup à l’OL et qui est important. On prend conscience de sa place dans l’équipe, d’autant plus quand il est absent. Pour Sarr, c’est sans doute un problème de confiance et de capacités à remplacer Alexandre. Il faut trouver l’efficacité, la réponse peut être collective et pas forcément individuelle. On peut marquer sans Alex même si c’est très difficile puisqu’il a fait ses preuves. Il faut se mobiliser pour aller à Nice avec les aléas. On en avait déjà contre Montpellier avec des joueurs absents qu’on ne va pas récupérer avant la trêve internationale. »
Corentin Tolisso sera-t-il de retour ?
« Corentin, qui avait un petit problème au talon, s’est échauffé à part et nous a rejoint ensuite pour les coups de pied arrêtés. Je pense que Tolisso sera apte pour jouer à Nice. Alexandre Lacazette avait la même chose, les terrains sont durs avec la chaleur. Il y a deux ou trois joueurs qui ont ça. Mais il n’est pas concerné (suspendu). »
Avez-vous des nouvelles concernant Bradley Barcola et son avenir ?
« Il faudrait lui poser la question. Est-ce que tout son esprit est ici ? Je n’en sais rien. Mettez-vous à sa place, ça peut perturber, il peut être impacté par ça et il l’est. Il est jeune, à nous de faire en sorte qu’il soit le moins impacté possible, c’est sur le terrain qui doit donner des réponses. Que sur le terrain, j’ai encore parlé avec lui ce matin. Ce que je lui dis, vous ne le saurez pas. On dirait qu’il n’y a qu’à Lyon qu’il y a un joueur de 20 ans qui est contacté par un club. Il faut attendre la fin du mercato. »
Le mercato est-il un vrai chemin de croix cette année ?
« Je suis très combatif par rapport au recrutement. Certains me disent chouineur mais je suis combatif. Je discute avec beaucoup d’entraîneurs qui me disent que j’ai raison d’être comme ça parce que le mercato se termine le 31 août et ensuite c’est fini. La prochaine porte, tu n’es pas certain de la voir. On a déterminé certaines choses, la nouvelle de la DCNG nous perturbe et je le conçois. C’est difficile de recruter à l’OL cette année. C’est plus difficile que prévu. Je n’ai pas changé d’un iota, j’essaie que les choses décidées se réalisent. Tant qu’il y a un espoir, j’essaie de combattre, de ne pas changer d’avis. Ce sont des aléas. La politique du club, elle est difficile à respecter. Il y a un marché. Vous êtes peut-être mieux placés que moi pour le savoir, avec des nouveaux clients qui peuvent faire exploser le marché en deux secondes. Je suis quelqu’un qui essaie de concrétiser ce qu’on a décidé. Les gens concernés par le mercato au club ont le même avis que moi. Il ne faut pas croire que je suis le seul à penser comme ça. Mais il y a eu une discussion qu’on n’attendait pas. »
La priorité absolue est-elle toujours un numéro 6 ?
« Pour moi, le numéro 6 est la priorité absolue. Je reste optimiste. S’il n’est pas là le 1er septembre, je serai un peu moins positif. Ah c’est le premier à minuit ? Vous me donnez le moral, ça nous offre 24h de plus. Textor dit la même chose que moi et le regrette encore plus, l’OL a les moyens de recruter mais la décision de la DNCG nous interdit de recruter. »
Comptez-vous sur Rayan Cherki cette saison ?
« C’est un joueur déterminant dans la mesure où il a la capacité à destabiliser son adversaire direct. Il peut être très simple, il voit techniquement et il est facile dans la réalisation. Il a une aisance des deux pieds. Il doit prendre conscience, il a sans doute un peu oublié pendant les vacances, c’est qu’il doit marquer des buts. On ne peut pas se contenter de tout ce qui fait frissonner et ne rien avoir au bout. Il est souvent axial, le meilleur match avec Lyon pour moi, c’est à Toulouse. Il avait mal débuté mais à la fin, il a été déterminant. J’espère qu’il a enregistré. »
