Fabio Grosso et Clinton Mata sont revenus sur le match à venir face au Stade de Reims ce dimanche après-midi en Ligue 1. Les deux hommes se sont présentés dans les médias ce vendredi midi avant cette 7e journée de Ligue 1.
Voici un petit florilège de leurs déclarations en commençant par notre latéral droit international angolais Clinton Mata.
Que se passe-t-il au sein du vestiaire ? Y a-t-il un mal être ?
« Aujourd’hui nous sommes en 2023 et tout le monde lit ce qu’il se passe sur les réseaux sociaux. J’ai pu lire aussi pas mal de choses par rapport au club, ce qui m’a un peu surpris et choqué. En étant dans le vestiaire et dans le club, je n’ai pas ressenti cette atmosphère, ce malaise qui se dit sur les réseaux. De ce que je peux dire, il y a une bonne ambiance et pas de bagarre comme j’ai pu le lire. Je suis heureux et joyaux malgré la situation actuelle. Ce n’est pas la fête dans le vestiaire mais ce n’est pas non plus le cimetière. Pour ma part, il n’y a pas de problèmes par rapport à ce que j’ai pu lire. »
Reims est-il une équipe dangereuse ?
« On va affronter une équipe très combative, qui vient de gagner à Lille, un bloc très généreux dans les efforts. Il faudra faire le double de ce qu’on a fait à Brest pour gagner les 3 points. Ce serait ingrat de dire qu’on n’a rien à rendre aux supporters. C’est compréhensible qu’ils viennent nous voir, qu’on les entende, et il est important pour nous de montrer les choses sur le terrain. Il faut faire ce qu’il faut pou remporter un match. On n’a joué que 6 matches, mais il faut absolument réagir. Je prends cela comme un challenge. »
Quelle raison t’a poussée à rejoindre Lyon ?
« C’est une première pour moi d’être dans cette situation, j’ai toujours joué le titre, le haut du classement, mais j’ai été séduit par le projet de l’OL, je n’ai pas réfléchi. Même si on est en bas du classement actuellement, ça ne change pas mon état esprit. Pour avoir une place importante dans le vestiaire, il faut faire ses preuves sur le terrain. On a un groupe d’expérimentés qui est là pour aider les plus jeunes. On est soudés. »
Au tour de Fabio Grosso
Un mot sur la situation actuelle
« C’est toujours difficile ! Il faut toujours essayer de faire mieux dans le travail et sur le terrain. C’est dans ces situations qu’on fait les mises au point pour devenir costaud. On a essayé de reprendre un peu de confiance. Il faut retrouver cette confiance sur le terrain. On se souvient du passé et on imagine le futur. Il faut respecter le club, son histoire mais cette pression ne doit pas nous annihiler. Elle doit nous soutenir pour nous aider à sortir de cette situation. »
Un petit récapitulatif sur les forces en présence
« Alex (Lacazette) est suspendu, El Arouch n’est pas disponible, tout comme Dejan Lovren. (Ako) Akouokou a pris un coup et on n’est pas sûr de l’avoir à Reims. Je peux dire que Lopes, Tagliafico et Cherki vont débuter, et qu’on a besoin de faire un grand match. »
Sentez-vous le vestiaire derrière vous ?
« Ce qui se dit sur le vestiaire ? Vous voyez, je commence à prendre des cheveux blancs, je suis depuis longtemps dans le foot, et quand il n’y a pas de résultats, des difficultés, tout le monde tape dessus. Mais on a envie de s’en sortir tous ensemble. Je sens que les joueurs comprennent très bien où je veux aller, ce sont des joueurs intelligents, qui voient que les petites choses que je demande, doivent être respectées. C’est en faisant comme ça, qu’on met les fondations pour bien faire les choses. »
Quelle est la solution pour obtenir un premier succès en championnat ?
« On a vu une grande différence avec Brest sur l’intensité, les duels. Sur l’esprit d’équipe, l’intensité, on est en-dessous, mais je ne mets pas responsabilité sur les gens qui étaient là avant. J’ai une équipe qui est « malade » et il faut guérir ensemble. Chaque jour on met une petite pièce pour améliorer les choses. Si on a une mentalité d’équipe, on peut devenir costaud, même dans la difficulté. A Reims il faudra avoir la force de rester dans le match, je sais que je vais voir des résultats à partir de dimanche. On a travaillé pour augmenter notre intensité physique car le niveau d’intensité doit être plus élevé. Je suis arrivé dans une équipe malade. La base c’est que l’équipe soit bien en forme dans la tête et physiquement. Je n’aime pas dire que j’ai besoin de temps car il faut faire vite, mais on n’est pas des magiciens pr tout changer en quelques jours. On veut être présent sur les matches, et pour cela il faut être costaud sur les fondations, redevenir l’équipe qu’on veut être. Les joueurs savent se qu’ils doivent faire ! La base est déjà de devenir une équipe. J’ai vu des choses que je n’ai pas aimées ! »
