Maxence Caqueret milieu de terrain de l’Olympique Lyonnais et Pierre Sage entraîneur de l’équipe se sont exprimés devant les médias ce lundi après-midi. Les deux hommes évoquent le dernier match de l’année 2023 avec une confrontation à venir contre le FC Nantes.
Voici un petit florilège des déclarations en commençant par le milieu de terrain lyonnais.
Que pensez-vous du FC Nantes ?
« Nous avons la chance de sortir de la zone rouge face à Nantes. Cela passera par un match qui s’annonce compliqué, car nous savons que Nantes est une équipe difficile à jouer. Ils sont solides et ont de bons atouts offensifs, mais je pense que nous avons toutes les qualités pour les contrer et les mettre en difficulté. »
Que dire de votre entraîneur ?
« Le nouveau staff a apporté de la simplicité à l’équipe. Ils sont arrivés en tant qu’entraîneurs intérimaires pour nous aider, et s’ils sont encore là, c’est que le travail a été bien fait. Ils ont simplifié les consignes, ce qui a permis à certains joueurs de se libérer et de montrer leur qualité. Tout le monde contribue à cette dynamique qui nous permet de gagner en ce moment. En remportant ces deux derniers matchs et en reconnaissant le travail du staff, nous, les joueurs, sommes très satisfaits. La relation avec eux est bonne depuis leur arrivée, et bien sûr, nous serions ravis de continuer avec eux. Cependant, il est important de gagner contre Nantes pour prendre les trois points et récompenser le bon travail du staff. Nous savons que ce n’est pas à nous de décider du sort de l’entraîneur. »
Un mot sur l’association avec Corentin Tolisso
« Je pense qu’avec Coco, nous formons une paire qui se connaît plutôt bien. Au cours des derniers matchs, nous avons réussi à retrouver un meilleur niveau, en partie grâce à la stabilité de l’équipe. Sur nos deux derniers matchs, une stabilité défensive s’est installée, ce qui nous permet d’être plus libres pour attaquer et défendre. Jouer à trois centraux nous aide, car nous avons toujours un joueur supplémentaire en phase défensive. Nous avons encaissé beaucoup de buts depuis le début de la saison, et le fait de ne pas en concéder nous donne plus de confiance. »
Comment expliquer la solidité défensive retrouvée ?
« Défensivement, c’est le point le plus important. Avant le match contre Monaco, nous nous sommes dit que si nous ne prenions pas de but, nous avions de grandes chances d’en marquer un. Ce fut compliqué, nous avons fait front et avons réussi à faire la différence. C’est notre force en ce moment. Certains joueurs offensifs ont également fait des efforts défensifs. Nous n’avons pas l’habitude de jouer le maintien ici à Lyon. C’est une nouvelle situation que nous devons assimiler. Je pense que la situation est sérieuse. Nous n’avons remporté que deux petits matchs, c’est à nous d’enchaîner. Ce qui a changé, ce sont les victoires. C’est plus facile de sourire et d’être heureux. Cela résulte du travail quotidien constant et de la volonté de bien faire les choses. L’effectif montre un vrai caractère, ce qui nous permet de remonter cette pente. »
Au tour de Pierre Sage
Que pensez-vous du FC Nantes ?
« Je m’attends à un match où nous aurons la nécessité d’imposer un rythme, notamment dans des moments clés du match. À certains moments, nous sommes capables de déployer des choses très positives. Parfois, nous devons aussi gérer des moments plus difficiles. C’est une équipe animée par la même logique que nous, mais ils ont besoin de prendre des points et de trouver un équilibre émotionnel. Je m’attends à un match qui sera parfois très fermé, mais qui pourra s’ouvrir en fonction de qui marque. Il faudra être maître de la situation et faire en sorte que ce soit l’adversaire qui doive réagir. »
Le point médical avant Nantes
« Aujourd’hui, le groupe est complet, sauf Johann et Skelly. Sinon, tous les autres joueurs sont disponibles. »
Parlez-nous de l’état d’esprit du groupe
« Il y a plus de sourires, ce qui rend l’entraînement un peu plus léger. Il faut toutefois faire attention, car le statut de l’équipe change. Il faut assumer cette nouveauté. Il ne faut pas perdre de vue que l’objectif est d’atteindre environ 35 points. L’enjeu est de mobiliser les joueurs dans le travail. Il y a un phénomène que j’ai beaucoup apprécié sur notre but. Le passeur a été récompensé autant que le buteur. Bien souvent aujourd’hui, lorsqu’un joueur marque un but, il cherche la caméra et il célèbre un peu tout seul comme s’il était à l’origine des 15 passes qui se sont passés avant. Pour moi, la célébration de notre équipe lors du but est l’image très positive de ce qu’est le jeu collectif et donc, de ce qu’est le football. Quand le groupe réagit à ça sans aucune indication de notre part, c’est qu’il y a des choses qui se jouent entre eux, c’est très positif. Nous avons agi là-dessus en insistant sur l’importance du jeu. Cela se joue dans le temps, dans les échanges quotidiens. Ce qui nous rapproche le plus les uns des autres, c’est notre objectif commun. »
Les places de titulaires sont-elles chères ?
« C’est de plus en plus intéressant d’être dans l’équipe. Avant, il fallait se sortir d’une situation, ce n’était pas facile. Tandis que maintenant, quand l’équipe gagne, on a envie d’en faire partie. C’est pour cela que j’étais content que ce soient les remplaçants qui donnent de la valeur au travail réalisé par les titulaires. Si vous avez vu la scène de joie dans le vestiaire, les deux joueurs qui ont animé le cri de guerre sont deux joueurs qui n’ont pas joué. Ce sont beaucoup de signes positifs. Il est important que ces signes perdurent. Il y a la prise de conscience de la situation, l’adhésion à l’objectif collectif et l’idée de se dire qu’on allait le faire ensemble. »
Avez-vous trouvé votre système défensif ainsi qu’au milieu de terrain ?
« À Marseille, en passant à trois défenseurs, nous avions résolu un certain nombre de problèmes. C’est dans ce sens qu’il a été maintenu, mais ce n’est pas forcément un système définitif. Le fait d’avoir joueur de plus derrière donne plus de liberté offensivement à Maxence Caqueret et à Corentin Tolisso. La discipline défensive de Maxence permet à Corentin de s’engager plus offensivement, et vice versa. Quand nous sommes passés à une configuration à trois milieux ensuite, c’était très intéressant aussi. »
